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Mort de Bernard Pivot : qui sont ses deux filles Agnès et Cécile ?

L'ancien président de l’académie Goncourt était proche de ses deux filles. [©ROMAIN LAFABREGUE / AFP]

Légendaire animateur de l'émission littéraire «Apostrophes» et ancien président de l’académie Goncourt, Bernard Pivot est décédé ce lundi 6 mai à l’âge de 89 ans, laissant dernière lui deux filles, Agnès et Cécile.

«Le roi Lire» s’est éteint. Journaliste, écrivain et fervent partisan de la dictée, Bernard Pivot a rendu son dernier souffle ce lundi 6 mai à l’âge de 89 ans, laissant dernière lui deux filles, Agnès et Cécile, nées de son union avec son ex-femme Monique Dupuis.

Sa fille cadette, Cécile, née en 1966, a suivi les pas de son père. Après des études au Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes, elle a travaillé en tant qu’assistante de production pour l’émission «Le Grand Échiquier», présentée par Jacques Chancel. Après quoi, elle est devenue journaliste puis rédactrice en chef du magazine de décoration Maison française. Depuis 2022, elle est cheffe de la rubrique livres chez Femme Actuelle.

tel père, telle fille

Maman d’un enfant autiste, Cécile Pivot est également écrivaine. On lui doit plusieurs ouvrages, dont «Lire», un essai co-écrit avec son père, au fil duquel ils confrontent leur usage des livres, ainsi que trois romans. Elle a signé «Battements de cœur» (2019), pour lequel elle a reçu le Prix de littérature 2020 du Lions Club Île-de-France, «Les Lettres d’Esther» (2020), et «Mon acrobate» (2022).

Quant à Agnès Pivot, née en 1960, elle mène une vie plus discrète. On sait en effet peu de choses sur sa carrière. On sait néanmoins que Bernard Pivot était régulièrement en lien avec sa fille aînée. Le père et la fille aimaient tout particulièrement parler gastronomie et bons vins. 

Si l’ancien président de l’académie Goncourt était proche de ses deux filles, pendant longtemps, il fut un père absent. «Le fait qu’il se soit peu occupé de ma sœur et moi nous a manqué, sans nous traumatiser pour autant», avait affirmé sa fille Cécile Pivot dans un entretien accordé à Gala, en 2018. 

un père aimant mais absent

«Contrairement à beaucoup de papas, le nôtre travaillait dans notre appartement, il était là physiquement, mais toujours plongé dans ses livres, qui arrivaient chaque jour par dizaines», avait-elle expliqué. De son côté, l'inoubliable animateur d'«Apostrophes» avait admis que son émission littéraire lui laissait peu de temps pour endosser pleinement son rôle de père.

«Si j'avais voulu être un père exemplaire, j'aurais dû accorder moins de place à mon émission. (…) C'est le devoir national qui l'a emporté. Aujourd'hui, c'est vrai, je le regrette», avait confié Bernard Pivot, qui avait pris sa retraite en 2022, après trente ans de chroniques dans le JDD.

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